Un nouveau départ aux portes de l'automne...

Nouvelle ville, nouvel appart et nouvelle cuisine (made in "Super Papa le bricoleur" en exclusivité rien que pour moi...) mais on garde les bonnes habitudes : si tôt installée, si tôt des petits plats préparés. J'ai la chance d'avoir un beau marché plusieurs fois par semaine à deux pas de ma petit cage à rêves alors ce matin ballade dominicale au milieu des produits de saison. Il faisait tout gris et un peu froid alors j'ai craqué sur les premiers potimarrons...Ca sent l'automne qui arrive...J'ai même repéré les girolles, cèpes et compagnie...miam miam

Les plats vont prendre d'autres teintes, d'autres saveurs; les herbes de provence et basilic vont laisser leur place à la muscade et aux épices "chaudes", les fruits rouges et abricots aux pommes, poires et figues...

A chaque saison son lot de surprises ... seront-elles bonnes?? Ca semble plutôt bien parti...

Une recette toute simple pour une rentrée douce et rassurante

Velouté de potimarron 

et petite tartine de saison

Pour le velouté pour deux personnes
Un demi petit potimarron
Du lait demi écrémé
De la muscade
Du sel et du poivre
De l'huile de noisette
Quelques noisettes

Pour les mouillettes
Une grande tranche de pain à la chataigne
Du chèvre cendré
Une grosse figue
Un peu de miel de châtaigne

Couper votre demi potimarron épluché en gros dés. Les déposer au fond d'une casserole, recouvrir tout juste de lait. Faire cuire jusqu'à ce que le potimarron soit bien tendre. Mixer avec le lait et de la noix de muscade (soyez généreuse, la muscade relève très bien la courge). Si c'est trop épais, rallonger avec du lait ou un peu d'eau. Assaisonner avec du sel et du poivre.
Verser dans un bol ou une tasse. Parsemer de quelques gouttes d'huile de noisette et de noisettes concassées.

Pour les tartines : faire griller le pain, recouvrir avec quelques lamelles de fromage et des petits quartiers de figue. Rajouter un peu de miel et passer au four à 180°C quelques minutes juste le temps que le fromage fonde.

"Les départs donnent souvent l'illusion d'une renaissance"

Jacques Languirand